On considère Ciudad Juárez la ville la plus dangereuse du monde. Depuis 1993 des centaines de femmes sont disparues, phénomène qu’on connaît comme “feminicidio” (crime d’une femme).La plupart sont des meunières du farinage qui travaillent dans des usines qui sont partout à Chihuaua. Et c’est dans ce contexte-là qui se passe notre “Fuente Ovejuna”. Je pensais à Laurencia, la protagoniste de la pièce de Lope de Vega, et moi, comme femme de notre siècle-xxi-je devrais faire que les hommes et les femmes de cette ville se l’èvent, alors c’est Ciudad Juárez qui m’est venue à la tête. Fuente Ovejuna représente l’évidence de la voix féminine face à l’oppression et aussi l’idée de la culpabilité collective, du drame social qui signifie le fait de connaître et devoir se taire
Dans notre version, les paysannes deviennent des meunières du farinage, les musiciens sont ici trois mariaches, le Commandeur est un narco sans scrupules. La présence du Roi est remplacée par la voix du Président du Méxique, qui agit comme “deux es machine” qui voit tout mais ne dit rien.
C’est ma première mise en scène professionnelle et j’ai voulu travailler avec un groupe de professionnels jeunes, comme moi, pour réussir à faire comprendre une guerre cachée.
Lucía Miranda, metrice en scène
Première au Thalía Théâtre de New York, États-Unis, décembre 2010
Durée 90 minutes
Adressé à un public adulte
Collaborateurs:
Équipe
Mise en scène et idée originale: Lucía Miranda
Dramaturgie: Sergio Adillo
Troupe
Sergio Adillo, Ferrán Arís, Melinna Bobadilla, Andrés Martínez, Efraín Rodríguez, Laura Santos, María-Itzel Siegrist, Victoria Tapias Guzmán
Mariachi Flor de Toloache
Mireya Ramos: directora musical, chanteuse et violon
Shae Fiol: chanteuse, guitare et vihuela
Verónica Medellín: guitarrón
Équipe artistique
Lumières: Fabricio Saquicela
Documental sonoro: Déborah Gross
Chorégraphie: Mario Bermúdez Gil
Asesores de Lucha Escénica: Amos Marguiles et María Itzel Siegrist
Coordinación en España: Verónica Parizzi
Proyectos educativos: Itziar Alonso
Conception graphique: La Industria Visual
Photographies: Isabel Cádenas, Valentina Ricardi et Cecilia Vallejo
Promo Fuente Ovejuna
Ce groupe de jeunes acteurs inconnus et procédents de différents pays, se font remarquer parce qu’ils jouent ce drame de Lope avec une idée de globalisation ethnique: du théâtre dénonciation comme celui qu’on faisait d’avant
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laverdad.es
Le mariachi cajoleur “Flor de Toloache”,le dévouement des acteurs et la folie sage de la directrice dans son excellent début”De Fuente Ovejuna à Ciudad Juárez” ont gagné le respect et les louanges de la “Capitale du monde”
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Vip Latino
De Fuente Ovejuna à Ciudad Juárez a beaucoup plu aux spectateurs de Salamanque, la pièce les laissa bouche bée. Son extraordinaire mise en scène, le scénario si bien travaillé et la diversité culturelle qu’on montrait suer scène ont été un parfait ensemble pour la réussite du montage
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El Adelanto de Salamanca
Critiques
Ce montage dégage un énergie primordiale, a du charme et sa directrice, l’instinct du risque
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El País
C’est du théâtre de nos jours, brave, engagé et engageant: excellent
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Huelva Información
Lope y avait pensé; Lucía aussi. Et c’est à cet instant de doute que la pièce éclate parce qu’on n’arrive plus à savoir où se trouve la place du public et où celle des gens du village puisque tout est devenu fête, musique
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Klout
Et on arrive enfin à une des meilleures mises en scène du théâtre latin à New York qu’on ait pu voir depuis longtemps, (…) Avec seulement trois bancs en bois vielli, un éclairage parfait, une énorme sensibilité chez les acteurs, une direction créative et risquée et un message critique et émouvant
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Univisión
dans la presse
Lope de Vega est de retour pour parler de la violence à Ciudad Juárez. Que peuvent donc avoir en commun un village espagnol de la fin du XVe siècle et le Ciudad Juárez d’aujourd’hui?
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BBC
La violence de Ciudad Juárez dans la langue de Lope de Vega. Une oeuvre de Lope de Vega pour dénoncer devant la communauté internationale la violence qui existe à Ciudad Juárez. Qu’ont donc en commun Fuente Ovejuna et une ville mexicaine d’aujourd’hui?
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El Mundo
«Tous pour un!» depuis Valladolid. Si les États-Unis sont le pays de toutes les opportunités, c’est à New York qu’il est permis de rêver. Et parfois, les rêves se réalisent. C’est le cas pour Lucía Miranda (Valladolid, 1982), la fondatrice de The Cross Border Project, un projet multiculturel
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El Día de Valladolid
Lope de Vega rend justice à Ciudad Juárez. Ciudad Juárez est, depuis les années 1990 l’endroit le plus dangereux au monde. Une grande ville où le viol est impuni
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El Cultural
Lope de Vega explique la violence de Ciudad Juárez. Le théâtre a toujours aspiré à changer le monde, ou tout du moins à savoir un certaine influence. C’est ce que tentent de faire les personnages de « Fuenteovejuna » de Lope de Vega en se battant contre l’abus de pouvoir
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El Norte de Castilla
Las mujeres reinterpretan a los clásicos en Almagro
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Mujer Hoy
Todas a Una
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Yo Donna
Tournée
2011
Salamanca | 19 julio | Las Noches del Fonseca |
Almagro | 14 julio | Almagro Off |
Baeza | 12 julio | Uniescena |
Madrid | 9 y 10 julio | Sala Triángulo |
Sierra Norte de Madrid | 4 julio | Unitínere |
Alcalá de Henares | 2 y 3 de julio | Clásicos en Alcalá |
Valladolid | 28 y 29 junio | Teatro Zorrilla |
Cáceres | 25 junio | Festival de Teatro Clásico |
2010
Nueva York | diciembre | Thalía Theatre |
DOSSIER
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Fotos para prensa
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